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Fiche de lecture : l’agilité émotionnelle

FICHE DE LECTURE

Titre : L’agilité émotionnelle.

Auteure :  Dr Susan David.

Editions : J’ai Lu.

Date de parution : 2016.

Nombre de pages : 346 pages.

Résumé :

Pour Susan David, l’agilité émotionnelle est une alternative à la pensée positive. Il s’agit d’accueillir nos émotions et de les accepter afin d’aller de l’avant.        Ne pas rejeter les pensées négatives mais les écouter pour comprendre ce qui ne va pas et les transformer ensuite pour atteindre nos buts dans la vie.

L’agilité émotionnelle conduit au bien-être et au dépassement de soi. Il s’agit de vivre en accord avec nos intentions, nos valeurs.

Quatre étapes pour acquérir l’agilité émotionnelle :

  • Accueillir ses émotions : Il faut les accueillir avec curiosité et bienveillance car elles font partie de nous.
  • Prendre du recul : Se détacher et prendre du recul par rapport à ces émotions et ne les voir que comme de simples pensées, émotions.
  • Affirmer ses raisons : Se focaliser sur qui on est vraiment, nos valeurs essentielles, nos objectifs majeurs.
  • Poursuivre sa route :
  • Le principe des petits changements : Les petits changement empreints de nos valeurs peuvent changer notre vie.
  • Le principe de la balançoire à bascule : Trouver le juste équilibre entre la difficulté et nos compétences afin d’être stimulés par de nouveaux défis.

L’agilité émotionnelle a comme objectif de relever les défis et de s’épanouir tout au long de notre vie, à tirer des leçons de nos émotions, mêmes les plus toxiques et à dépasser les pièges dans lesquels nous nous enfermons :

  • Justifications infondées : L’action ou l’inaction est dirigée par la pensée.
  • Esprit de singe : Dialogues intérieurs dans lesquels on prévoit les futurs échanges.
  • Idées dépassées : Se baser sur d’anciens schémas dépassés.
  • Moralité mal avisée : Besoin de valider notre cause, notre traitement injuste.

Quelles sont les différentes réactions face à une émotion négative ?

  • La stratégie d’évasion : Politique de l’autruche, ignorer les émotions donc refoulement, éluder, se focaliser sur autre chose et finalement rien ne change, le véritable nœud du problème n’est jamais identifié.

On ne souhaite pas ressentir ces émotions désagréables ou peur de montrer une faiblesse ou créer un sujet de conflit. On met donc en place une stratégie d’évitement qui donne l’impression de contrôler, de ne plus penser à ce qui est désagréable mais l’émotion enfouie revient toujours et de plus en plus fort.

  • Ruminer, déprimer : Tourné vers le passé, on ressasse inlassablement l’émotion négative. Contrairement à la politique de l’autruche, la personne est consciente de ses émotions. L’émotion s’intensifie de plus en plus entraînant des réactions de plus en plus fortes. On ne trouve pas de solution, le problème ne se règle pas et la frustration s’amplifie. Ressasser nous pousse aussi à nous accuser : « Pourquoi je réagis toujours comme çà ? ».
  • Accro au bonheur : Etre à l’excès dans les émotions positives peut entraîner une réflexion cognitive moins réfléchie et ne pas percevoir les détails.

Accueillir ses émotions :

Nous sommes empreints de nos ressentis, émotions, échecs, insécurité, peurs. Les reconnaître, les accepter, vivre avec, c’est l’acceptation de soi.

L’autocompassion nous permet de ne pas atténuer nos défauts mais de  pardonner nos erreurs, nos imperfections pour se consacrer à des choses plus productives.

L’introspection : acceptation, être compatissant, pousse à réfléchir et à s’améliorer.

Malheureusement, la société nous pousse à la comparaison aux autres et donc à nos désavantages d’où sentiment de regret, autoaccusation, culpabilité. Cela peut entraîner une perte de confiance en notre jugement.

Nommer les émotions que nous traversons est déjà un pas mais difficile d’employer les bons mots afin d’obtenir le soutien dont nous avons besoin. Nuancer les affects, stress, anxiété, colère, tristesse,… c’est tout un apprentissage.

La colère est l’une des émotions que les personnes extériorisent le plus facilement.

Savoir nommer son émotion permet de nous donner des balises, savoir quelle situation éviter ou privilégier, ce que à quoi nous tenons et des changements qu’on pourrait affronter.

A quoi sert l’émotion ressentie ?

Prendre du recul : Mettre des mots sur les expériences vécues et les émotions liées afin d’avoir un nouveau regard, transformer les obstacles en opportunités. Créer de l’espace entre le stimulus et la réponse signifie prendre du recul pour analyser la situation et entreprendre des actions efficaces à l’instant présent et non par des pulsions inconscientes. Les pensées sont des pensées et non des directives à suivre.

Lâcher prise : Les désagréments du quotidien peuvent nous enfermer dans un cycle obsessionnel de projections et d’interprétations négatives.

Affirmer ses raisons : En vivant avec ses valeurs personnelles, les comportements, les croyances qui donnent un sens et un sentiment de satisfaction.

Il est primordial de savoir ce qui est important pour nous dans la vie, quelles sont nos propres valeurs et ne pas se conformer aux autres, ne pas vivre la vie d’un autre au lieu de la sienne et oublier ses propres valeurs (contagion sociale).

Il faut se poser les bonnes questions : Dans quelle situation je me sens bien ? Qu’est-ce qui est important au fond de moi ? A quoi j’aimerais que ma vie ressemble ?

Il s’agit de se reconnecter à son véritable soi et à ce que l’on pense être important pour faire nos choix au lieu de nous laisser influencer par les voix qui nous dictent ce qui est bien ou mal,…

Cela nous permet d’affronter toute situation de façon constructive et non être personne de faux-semblant ou de comparaison sociale.

Pour poursuivre sa route vers l’agilité émotionnelle :

Les petits ajustements aident beaucoup plus que de changer du tout au tout.

Avoir un état d’esprit de développement, se concentrer sur les différentes étapes pour arriver au but fixé. Cela permet de se voir progresser, de faire des essais-erreurs et de ne pas baisser les bras.

Cela favorise l’apprentissage, l’expérimentation, le changement un pas à la fois.

Ajuster sa motivation : « Le pouvoir du vouloir et non du devoir ». Avoir l’envie et non le besoin.

Nous devons fixer nos objectifs en fonction de ce que nous souhaitons et non en fonction de ce que nous devons ou devrions faire. S’il n’y a pas de « je le veux », c’est peut-être le signe qu’il faut changer.

Pour que le changement soit durable, nous devons changer nos habitudes. Le comportement intentionnel que nous avons consciemment choisi doit devenir une habitude.

Je vous invite à découvrir la fiche complète dans le magazine :

L’avis des lectrices

Ce que j’ai apprécié ou pas dans ce livre :

J’ai trouvé le livre un peu long mais bien argumenté et bien expliqué.

Néanmoins, une seule lecture n’est pas suffisante. Il est essentiel de prendre des pauses, de revenir en arrière afin de faire les liens. Ce livre est assez poussé au niveau de l’analyse.

Ce que ce livre m’a apporté :

Prendre conscience qu’il ne faut pas rester dans sa zone de confort et qu’il faut du courage pour progresser.

Accepter ses émotions et surtout comprendre à quoi elles servent et ce qu’elles veulent nous dire.

Et surtout, vivre en adéquation avec nos valeurs pour vivre notre meilleure vie, notre vie et non une vie par procuration.

A qui conseiller ce livre ?

A celles et ceux qui sont envahis par les émotions qui les empêchent d’avancer ou de prendre de bonnes et grandes décisions.

Aux personnes qui sont tellement accaparées par leurs émotions négatives et qui pensent que rien ne peut changer.

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